Compte rendu du lancement automne 2022

Textes étudiants à se mettre sous la dent

Chaque fin de session amène son lot d’examens, de travaux à remettre et de nuits écourtées. Sur une note plus festive, c’est aussi le lancement du duo de revues étudiantes du CSTJ composé de l’Étendard, son volet créatif, et du Trouble-tête, son volet journalistique.

Le 8 décembre dernier, donc, fidèle à sa tradition, l’équipe de la revue avait convié les collaborateurs.trices au restaurant pédagogique Neurones & papilles pour un 5 à 7. Une quarantaine de convives y étaient, pour assister à la présentation du nouvel opus. Au menu: des lectures de textes, des présentations d’œuvres et même un mocktail des plus savoureux, proposé par Mariam, l’étudiante de Technique en gestion d’un établissement de restauration (TGER) qui était notre hôtesse pour la soirée.

La soirée était animée par Maël Bacon, qui a porté deux chapeaux au sein de l’équipe : rédacteur en chef du Trouble-tête et éditeur en chef de l’Étendard, une première depuis la création des revues. L’implication de « l’homme à tout faire » ne s’arrête pas là : il a aussi signé la réalisation d’un court-métrage lors d’une nuit de création qui a eu lieu en octobre dernier (https://etadar.com/nuit-de-cration/2022/12/5/nuit-de-cration-2022-r4jgr) ainsi qu’une entrevue très intéressante avec le réalisateur Stéphane Lafleur, qui a jadis fréquenté le CSTJ.

Votre copie vous attend!

La revue se retrouve dès maintenant sur les présentoirs des aires communes du collège et à la bibliothèque, dans la section des revues, prête à être dévorée! Tous les contenus créatifs de la revue seront également disponibles sur le site de la revue etadar.com. 

Remerciements

Les comités des deux revues remercient leurs nombreux collaborateurs, soit l’AGES, le Cégep de Saint-Jérôme, le Comité d’arts visuels et le Neurones et papilles, le MacLau.

L’équipe remercie également la graphiste Émélie Charrette-Paquette pour le design, de même que l’équipe d’enseignants : Alexis Vaillancourt-Chartrand, Mariève Desjardins, Mélanie Plourde. Elle remercie également les enseignants du Département d’arts visuels pour les œuvres figurant dans la revue l’Étendard.

Quelques citations marquantes de l’édition:

« Je ne suis là que physiquement, mon âme est ailleurs. Une autre dimension m'appelle. Ma famille, ma mère, mes amis et mon pays forment ma dimension et ma zone de confort. On dit qu'une maison est où ton cœur est. Mais oui ! C'est vrai ! Je suis partie de mon pays sans le quitter, jamais. » - Patricia Safi, dans un touchant témoignage racontant son départ du Liban, son pays d’origine (Trouble-tête, page 20-21).

« Malgré son importance considérable, la mémoire du cinéma direct semble s'effacer petit à petit. À l'heure où, ironiquement, la téléréalité fait fureur sur les écrans, le Québec devrait peut-être se mettre au travail pour remettre à l'avant-scène cet aspect à la fois méconnu et importante de son histoire. » - Renaud Bergeron, dans une chronique sur le cinéma direct (Trouble-tête, pages 6-8).

« On lui reprochait d'avoir le coude musclé à force de le lever : un excellent combustible pour son tempérament inflammable. » - Marianne Simard, dans un récit sur son arrière-grand-père, un personnage aussi marquant que mystérieux (L’étendard, pages 22-23)

« Que dire de notre langue. Le français est une arme si puissante protégée par le 101e régiment./ Elle a le pouvoir de transformer chenille en papillon /(mais pas en monarque s'il te plait). » - Tristan Petit, dans un poème sur la Belle province (L’étendard, page 18)