Compte rendu du lancement hiver 2018

 

Jeudi dernier, le 10 mai, avait le lieu le traditionnel lancement des revues Étendard et Trouble-Tête au restaurant des étudiants en Technique de gestion d’un établissement de restauration (TGER) le Neurones et papilles. Un public record est venu souligner la parution de cette nouvelle revue, forçant même la fermeture des portes de l’établissement qui avait atteint le seuil maximal de personnes autorisé par le service des incendies. Plus que jamais, les étudiants, professeurs et autres collaborateurs ont travaillé de pair pour offrir une revue au contenu d’une qualité hors du commun, où la diversité était mise à l’avant plan.

Nouveau site Web pour l’Étendard

L’animation de la soirée a débuté avec un enregistrement provenant de l’événement La nuit des longues plumes, un projet de création organisé par l’Étendard au mois de février dernier qui a, par la suite, occupé les murs du cégep tout au long de la session. Cette présentation faisait office de publicité pour le nouveau site Web de l’Étendard : etadar.com. En effet, tous les contenus créatifs de la revue seront désormais disponibles sur cette nouvelle plateforme. Des iPads connectés au site Web avaient été mis à la disposition des invités pour leur permettre de découvrir le nouveau site Web.

Éliot Forget-Laperrière, auteur du poème La nuit et le temps

Éliot Forget-Laperrière, auteur du poème La nuit et le temps

Prises de paroles

Les deux volets de la revue ont misé cette session-ci sur l’aspect visuel. Deux étudiantes en Arts Visuel, Kim Charbonneau et Caroline Pacchiella ont parlé du processus créatif à l’origine de leurs oeuvres parues dans la revue. Maude Bélair et Sophie Presseault, les rédactrices en chef du Trouble-Tête, ont ensuite fait la lecture de leur éditorial.

 

La place a été par la suite cédée aux auteurs. Du côté de l’Étendard, les différents types de textes littéraires se sont mêlés habilement. Pour ce qui est de la poésie, Éliot Forget-Laperrière a déclamé son poème « La nuit et le temps » et Janie-Pier Lemay, menottée à une carafe, a fait une interprétation surprenante d’un texte original, en continuité avec sa série de poèmes qui occupe la page centrale de la revue. Gabriel Rochon a lu un extrait de sa nouvelle « Le chat qui jouait aux échecs », Mehdi Ravrim-Copa a lu un extrait de « Mousse au chocolat oubliée ». L’auteure Claudia Sauvé-Chartier a également lu un extrait de son conte « La grue de Montréal ».

 

Pour souligner l’événement « La rue Al Mutanabi commence ici » qui rendait hommage le 21 mars dernier à la poésie qui chante la paix, partout à travers le monde, deux textes littéraires ont été publiés dans la revue. Éliot Forget Laferrière et Simon-Olivier Savard se sont relayés pour souligner l’importance de cet événement en lisant les textes qui lui sont consacrés.

Du côté du Trouble-Tête, deux lettres d’opinion ont été lues: « douleurs innocentes », un texte publié anonymement et décrivant une agression sexuelle sur une mineur, et un texte écrit par Rosalie Bélanger, qui dénonce les propos sexistes et paternalistes de son médecin, intitulé « Comment penses-tu te faire un chum avec ça ». Les deux co-rédactrices ont présenté deux textes rédigés spécialement pour cette édition, Sophie a lu « Comment survivre à votre première dépression (en 10 étapes faciles)» et Maude Bélair, « Pas game de m’embrasser ». Une critique littéraire écrite par Sandrine Dagenais du roman De bois debout de Jean-François Carron a également été lue.

Alexis Vaillancourt-Chartrand, à la guitare, et Maurane Arcand auteure du poème Musique de cambre pour chien mouillé

Alexis Vaillancourt-Chartrand, à la guitare, et Maurane Arcand auteure du poème Musique de cambre pour chien mouillé

Un peu de fantaisie

Une première cette session, deux étudiants ont interprété leur poème en version musicale. Simon-Olivier Savard a interprété « Trinitrotoluène » et Maurane Arcand, « Musique de chambre pour chien mouillé ». Les deux étudiants étaient accompagnés à la guitare par le professeur Alexis Vaillancourt-Chartrand, à l’origine de la mise en musique des poèmes.

La soirée s’est terminée par une ode aux deux rédactrices en chef de l’Étendard composée par Alexis Vaillancourt-Chartrand. Puis, les membres du comité de l’Étendard ont eu toute une surprise pour clore le lancement : ce même professeur avait fait produire des chandails arborant les logos de la revue littéraire.

Janie-Pier Lemay, auteure du mini recueil de poèmes Ma seule solitude

Janie-Pier Lemay, auteure du mini recueil de poèmes Ma seule solitude

Remerciements

Les comités des deux revues ont remercié leurs nombreux collaborateurs : l’AGES, le Cégep de Saint-Jérôme, la Fondation du Cégep de Saint-Jérôme et le C.A.V. pour leur contribution financière pour les revues passées ou à venir, et Le neurones et Papilles pour l’opportunité de faire le lancement dans le restaurant où Luc Gagné et son équipe ont été, encore une fois, extraordinaires, en s’adaptant avec souplesse aux différents imprévus. Le fabuleux travail de la graphiste Émélie Charrette-Paquette a été encore une fois souligné, de même que le soutien de l’équipe de professeurs : Alexis Vaillancourt-Chartrand, François Guénette, pour l’Étendard et Mélanie Plourde, Constance Harrison-Julien et Anne-Marie Charland pour le Trouble-Tête ainsi que Guy Mercier et les professeurs du département d’Arts visuels pour les œuvres figurant dans la revue l’Étendard.

 

Qui sommes-nous et où nous trouver?
 

Ce nouvel opus se décline comme toujours en deux volets, le premier, nommé Trouble-tête, contient des textes de nature journalistique et le second, l’Étendard, contient des textes littéraires et des œuvres des étudiants en Arts visuels du collège. Réunis ensemble, ils constituent un projet unique permettant aux élèves de s’illustrer à l’extérieur du Cégep.

Les revues sont disponibles entre autres au Cégep de Saint-Jérôme dans les différents présentoirs qui se trouvent dans les espaces publics et la version numérique de l’Étendard est maintenant téléchargeable sur le site Web de l’Étendard, www.etadar.com.